Je refais à peine surface....
Le fond est glauque, mauvaise visibilité, pas terrible. Je fais la planche et marque une pause. A force de patauger, j'ai pris quelques tasses qui m'ont mis ko. Je tousse encore et mon bide à bien du mal à digérer. C'est bien le bordel au dernier étage, aux niveaux intermédiaires, ça coince, ça freine, quant au rez de chaussée, j'ai nommé le passage à la douane, il y a grève du gr'zele ! Que faire quant on ne peut rien faire ? Quoi dire ? Et chaque jour qui passe, on se dit, demain peut être ? Demain, on prend une décision, demain, on repart à zéro, on remet les pendules à l'heure,...oui mais putain que ça fait très vraiment beaucoup chier. Moi qui ne supporte pas de perdre du temps, encore moins lorsque ce temps vous est volé. Ce temps de perdu à partir, et aussi tout ce temps perdu de réflexion, de préparation,...c'est du temps de vie que pour tout l'or du monde ne pourra nous compenser. Oui je sais, il y a pire, bien plus dramatique, et notre situation est bien ridicule, insignifiante au regard de tout ce qui nous entoure...Dans la rue, emmitouflée dans la fameuse polaire bleue avec les motifs "arbres du voyageur", une vieille femme est assise au pied du poteau de l'entrée du supermarché , elle tend la main, paume vers le ciel. L'autre, ( main) s'affaire à fouiner sans conviction dans son cabas en plastique tisse à deux balles de chez le chinois. Son regard est vide. Devant elle, à côté d'une gamelle dans laquelle quelques pièces de cuivre et jaunes "Douillet" se battent en duel, il y a un bout de carton d'emballage, " SVP, je 3 enfant je pa travail pour mange merci"...ca sent la Roumanie a plein nez !!!
Alors le gars, Il pleure comme un gamin trop gâte. On lui a casse son jouet, il trépigne, s'emporte, se renferme dans sa chambre et se fout des claques à défaut que ses parents lui en donnent.
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À coup sur, tout à l'heure, le téléphone va sonner, une charmante hôtesse, de vive voix d’aéroport, nous annoncera l'arrivée imminente de nos bagages et sera chargée au nom de sa société de nous adresser "toutes leurs excuses pour ce fâcheux contre temps et par la même de nous souhaiter un beau et agréable voyage mais pas en leur compagnie".
À coup sur, tout à l'heure, un peu plus tard, le téléphone sonnera de nouveau... Cette fois ci, c'est une voix robotisée que nous avons au bout du fil. " vous souhaitez récupérer vos bagages, appuyez sur la touche 1... Désolé, y a pas de touche 2 et autre touche d'ailleurs ..."
Va pour la touche 1... " Il n'y a Ba de Gage au numéro demandé, veuillez appeler le 2 et vous rappelons, bien que nous ne soyons pas vendredi, que c'est le jour du poisson et que nous sommes aujourd'ui le 1 er avril..."
Quelques claques plus tard.....................Bizatous
